Le vrai visage de l’UOIF, rapport du Centre Simon Wiesenthal

28/02/2005
03/11/04
Un rapport du CENTRE SIMON WIESENTHAL EUROPE
 


Le vrai visage de l’UOIF :

Antisémitisme, apologie et financement du terrorisme, et appel au Djihad

Introduction
L’UOIF (Union des Organisations islamiques de France) a été créée en 1983 par deux étudiants, le tunisien Abdallah Ben Mansour et l’irakien Mahmoud Zouheir. Elle regroupe aujourd’hui plus de 200 associations islamistes à travers toute la France. Elle a récemment été placée à la tête de la représentation officielle de l’Islam en France, grâce à la politique du gouvernement français, qui souhaitait établir un parallèle avec les conseils représentatifs des communautés juive et protestante.

Le discours officiel…

Officiellement, l’UOIF se présente comme une organisation à vocation culturelle et sociale, ayant pour but de favoriser l’intégration des musulmans en France.

«L’UOIF œuvre pour aider à répondre aux besoins cultuels, culturels, éducatifs, sociaux et humanitaires des musulmans de France. Elle participe à une prise de conscience individuelle et collective de la nécessité d’une intégration responsable et positive…»
[Présentation de l’UOIF sur son site Internet]

L’UOIF nie tout lien avec les Frères musulmans et, en apparence, rejet tout acte d’antisémitisme :

«L’UOIF condamne les actes antisémites»
«Attaquer les Juifs, c’est attaquer le Coran»

«L’UOIF n’a rien à voir avec les Frères musulmans, ni avec Tariq Ramadan»
[Déclarations de Fouad Alaoui, secrétaire général de l’UOIF, lors de l’émission de J.P. Elkabach sur Europe 1, le 13 juin 2004]

L’UOIF prétend refuser l’importation, sur le territoire français, de conflits étrangers.

«Tout en s’associant aux peines des peuples en difficulté, l’UOIF refuse l’émergence sur le territoire français ou l’importation, au nom de l’Islam, des problèmes ou conflits étrangers»
[Présentation de l’UOIF sur son site Internet]

 

…et la réalité

En réalité, la vocation de l’UOIF est avant tout politique.

Conformément à la doctrine des Frères musulmans et du cheikh Qaradawi, avec lesquels elle entretient des liens multiples, l’UOIF vise principalement à asseoir son pouvoir sur les populations musulmanes de France et à les transformer en puissance politique et en base populaire auprès des institutions européennes.

Les liens de l’UOIF avec les Frères musulmans et avec le cheikh Qaradawi, idéologue proche du Hamas (un mouvement interdit d’agir au sein de l’Union européenne, étant officiellement classé comme «organisation terroriste»), seraient, en fait, étroits. De plus, l’UOIF participe directement au financement du Hamas en France, par le biais d’une association «caritative» française, le CBSP (Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens).

Enfin, malgré ses dénégations officielles, l’UOIF encourage aussi un discours radical sur Israël et les Juifs, et son propre site Internet fourmille de messages de haine antijuive, d’appels au Djihad et d’apologie du terrorisme…

1. Les liens entre l’UOIF, les Frères musulmans et le cheikh Qaradawi.

Le cheikh Qaradawi ne serait pas seulement le mentor spirituel de l’UOIF et l’inspirateur de la stratégie d’islamisation de l’Europe menée par les Frères musulmans, mais également le président du CEFR (Conseil européen pour la Fatwa et la Recherche), inauguré à Londres en 1997. Il préside également au «Conseil scientifique» de l’IESH (Institut européen des Sciences humaines), principal centre de formation d’Imams en Europe, installé dans un petit village de la Nièvre, Saint-Léger-de-Fougeret. L’IESH dépend de l’UOIE (Union des Organisations islamiques d’Europe), dont l’UOIF est la branche française. [voir les sites www.fioe.org ou http://www.eu-islam.com/]


1.1 Qaradawi, le HAMAS et la banque du terrorisme Al Taqwa

Qaradawi, né en Egypte, a étudié à la célèbre université Al-Azhar du Caire, avant d’être emprisonné à plusieurs reprises pour son activité au sein du mouvement des Frères musulmans. Installé au Qatar depuis 1962, il a été nommé doyen de la faculté de la Shari’a (loi) islamique de l’université du Qatar en 1977. Il est considéré comme une autorité au sein du «bureau de l’orientation» des Frères musulmans, organe de direction de la structure internationale du mouvement. Animant une des émissions religieuses les plus regardées sur la chaîne Al Jazeera, il est devenu dans les années 1990 une des références de l’Islam sunnite contemporain. Qaradawi affirme être un champion moderniste des droits de la femme dans l’Islam, ses fatwas comprennent l’autorisation aux femmes mariées d’accomplir des attaques suicides malgré l’objection de leur mari. Plus récemment, il a encouragé l’assassinat de civils en Irak au nom du Djihad.

Le cheikh Qaradawi a été interdit de séjour aux Etats-Unis, après que ses liens avec la banque du terrorisme Al-Taqwa aient été dévoilés. Cette banque a vu ses avoirs gelés le 7 novembre 2001, en raison de ses relations avec le réseau Al-Qaïda. Réagissant à cette décision, lors d’un sermon du vendredi prononcé le 14 mars 2003 à Qatar, le Cheikh Al-Qaradawi a declaré :
«La plupart de mes biens et de mes avoirs étaient dans la banque Al-Taqwa. Cette dernière a été séquestrée, accusée d’être une fondation terroriste dirigée par des terroristes, sous prétexte que ceux-ci aident le Hamas.»

Mais malgré ses liens étroits avec le Hamas et avec la banque Al-Taqwa, Qaradawi reste persona grata en France et en Europe. Il a ainsi été invité par l’UOIF lors de son congrès annuel du Bourget en 2000. En juillet 2003, il a pris part au congrès du CEFR à Stockholm (voir ci-dessous). Plus récemment, à Londres, en juillet 2004, il a participé, sur invitation du Maire de cette ville, Ken Livingstone, à l’inauguration du mouvement «Pro-Hijab» (en faveur du voile).
 

1.2 Les Fatwâs du cheikh Qaradawi autorisant les bombes humaines

Au début de la seconde Intifada, le cheikh Qaradawi rendit une fatwa affirmant que les attentats contre des civils israéliens étaient justifiés par le fait que «chaque citoyen ou citoyenne juif, en Israël, accomplit son service militaire, et est donc un soldat potentiel». A d’autres occasions, le cheikh Qaradawi a invoqué des arguments pour justifier les attentats-suicides Il a ainsi expliqué que les attentats-suicide, qu’il désigne quant à lui par l’expression «opérations de martyre», constituent une «forme de résistance à l’occupation» :
«Par ces opérations, Allah a compensé la faiblesse des Palestiniens. En effet ils ne disposent pas, contrairement aux sionistes, d’hélicoptères Apache, d’avions, de tanks et de missiles. Allah a compensé leur faiblesse par ces bombes humaines. C’est la justice divine.»

1.3 Qaradawi, le CEFR et les attentats-suicide

Sur le site de l’UOIF, on ne trouve pas les fatwas du cheikh Qaradawi justifiant les attentats-suicides. Pourtant, le CEFR, qui est présenté officiellement sur le site de l’UOIF comme une «entité académique, islamique, spécialisée et indépendante composée de nombreux savants», n’est pas du tout étranger aux prises de position de Qaradawi sur cette question. La preuve en a été rapportée lors du dernier congrès du CEFR, réuni en juillet 2003 à Stockholm. Dans son discours, intitulé «le Djihad et le refus de le lier au terrorisme», le cheikh Qaradawi a longuement expliqué pourquoi les attentats-suicide commis par les Palestiniens ne constituaient pas des actes de terrorisme, mais un moyen de résistance, en reprenant les arguments développés dans ses fatwas que nous avons précédemment citées. [Voir le rapport de MEMRI, «Al-Qaradawi speaks in Favor of Suicide Operations at an Islamic Conference in Sweden», 24 juillet 2003, sur le site http://www.memri.org/]

2. L’UOIF, le CBSP et le financement du Hamas en France

Le 22 août 2003, au lendemain d’un attentat suicide dans un autobus à Jérusalem qui avait coûté la vie à vingt personnes et fait plus de cent blessés, le Président américain George W. Bush annonçait une série de mesures destinées à lutter contre le financement du mouvement terroriste Hamas. Parmi ces mesures figurait la décision de geler les biens de six dirigeants du Hamas, désignés comme des «Specially Designated Global Terrorists», et de cinq associations caritatives fournissant un soutien financier au mouvement terroriste. Parmi ces dernières figurait une association basée en France, le Comité de Bienfaisance et de Secours aux Palestiniens (CBSP), ainsi que l’Association de Secours Palestinien (ASP) installée en Suisse, et le Palestinian Relief and Development Fund (Interpal) basé à Londres. [Voir communiqué de l’Office of Public Affairs]


La décision américaine rappelait que le Hamas avait commis plus de cinquante attaques terroristes au cours de l’année 2002, parmi lesquelles les attentats meurtriers du Park Hotel à Natanya, le soir de Pâques, et de la cafétéria de l’Université Hébraïque, à Jérusalem. Plusieurs citoyens américains et français figuraient parmi les victimes de ces attentats. Des détails furent ensuite révélés sur le mode de financement du mouvement Hamas, qui «lève des dizaines de millions de dollars chaque année dans le monde entier en utilisant, comme couverture, les collectes de fonds à des fins caritatives…» :

Le Hamas reçoit des dons de Palestiniens expatriés à travers le monde et de donateurs privés situés dans les Etats arabes, en Europe occidentale et en Amérique du Nord. Le Hamas utilise un réseau d’associations caritatives pour faciliter son financement et pour canaliser l’argent. Les dons à des ONG sont mélangés et transférés d’une association à une autre pour dissimuler les traces de l’argent, puis ils sont détournés pour financer le terrorisme.

Le financement de la terreur par des associations «caritatives»

Le financement du terrorisme au moyen d’associations caritatives n’est pas nouveau. Il a été décrit par de nombreux experts du contre-terrorisme bien avant le 11 septembre 2001. Mais il a fallu les attentats meurtriers de New York et Washington pour que le gouvernement américain ouvre les yeux et se décide à lutter contre ceux qui financent la terreur. Le communiqué du 22 août 2003 énumère cinq associations qui servent à lever des fonds pour le Hamas en Europe et au Liban. Le CBSP et l’ASP sont les principaux collecteurs de fonds pour le Hamas, respectivement en France et en Suisse.

Fondé en France au début des années 1990, le CBSP travaille en collaboration avec une douzaine d’organisations humanitaires liées au Hamas, basées dans différentes villes de Cisjordanie et de Gaza ainsi que dans des camps de réfugiés palestiniens en Jordanie et au Liban. L’ASP, filiale du CBSP, a été fondée en Suisse en 1994. Ce groupe a collecté d’importantes sommes d’argent, dans les mosquées et les centres islamiques, qu’il transfère ensuite aux sous-organisations du Hamas. Interpal, qui a son siège au Royaume-Uni, a été la principale association caritative utilisée pour dissimuler les flux d’argent en direction du Hamas. Des rapports indiquent qu’Interpal sert de coordinateur des collectes de fonds pour le Hamas.

Le stand du CBSP au congrès de l’UOIF

L’UOIF a offert au CBSP la possibilité de mener sa collecte en lui ouvrant les portes de son congrès annuelle du Bourget, qui réunit des dizaines de milliers de participants. Lors du dernier congrès de l’UOIF au Bourget, en avril 2004, le stand du CBSP était un des plus visités. Au milieu du stand trônait une énorme maquette de la mosquée d’Omar de Jérusalem. Tout autour, la foule se pressait pour regarder et pour contribuer aux activités «caritatives» de l’association…
[voir photographie sur le site du CBSP].

Les nombreux visiteurs musulmans du stand CBSP étaient invités à participer activement au «soutien à la lutte du peuple palestinien». Pour la modique somme de 50 euros, ils pouvaient en effet «parrainer un orphelin de Palestine»… Or, il suffisait de poser quelques questions aux responsables du stand pour avoir confirmation que ces orphelins n’étaient pas les enfants de victimes de l’Intifada, mais les orphelins des «martyrs» du Hamas, ces bombes humaines qui ont entraîné dans leur mort des dizaines de civils israéliens, hommes, femmes et enfants…

Cette collecte menée en France par le CBSP, avec le soutien de l’UOIF, est conforme au programme défini par le mentor spirituel de l’UOIF, le cheikh Qaradawi. Ce programme, intitulé «campagne des 101 jours», est détaillé sur le site Internet du CBSP. Cette campagne est la collecte lancée au profit du Hamas dans tous les pays européens, par la «Coalition de la Bienfaisance», dont Qaradawi est le président. Son objectif est «d’atténuer les effets du blocus des territoires palestiniens». Toutefois, ce but, apparemment humanitaire, n’est qu’une façade, et le cheikh Qaradawi dévoile l’objectif véritable de la «campagne des 101 jours», dans le programme publié sur Internet :
«Créer de petits projets agricoles et industriels pour rendre service au peuple palestinien dans l’ensemble et tout particulièrement aux familles des martyrs...».

Ainsi, les véritables bénéficiaires de la collecte organisée par la «Coalition de bienfaisance», de l’aveu même de son président, figurent les familles des ’Shouhadas’ (terroristes-suicide) du Hamas…


3. Antisémitisme, apologie du terrorisme et appels au Djihad sur le site de l’UOIF


Une visite sur le site Internet de l’UOIF www.uoif-online.com) permet de découvrir de très nombreux messages antisémites, faisant l’apologie du terrorisme, ou comportant des appels au Djihad. On trouvera ci-dessous des exemples significatifs de ces messages.

3.1 Antisémitisme

[Orthographe originale respectée]

3.1.1 Exemple 1

Messages datés du 25/8/04

[Titre] «Tariq Ramadan n’enseignera pas aux USA, les Sionistes ont empêché sa venue… que l’on ne vienne plus me dire qu’il n’existe pas de lobbies juifo/sioniste… c’est un véritable cancer, une tumeur pour la planète et l’Humanité.»

et

«Les lobbies sionistes ainsi que leurs relais, comme Daniel Pipes, ont fait pression sur le gouvernement Américano-Sioniste de la Maison Blanche pour interdire à Tarik Ramadan d’enseigner l’Islam aux USA… Tout cela n’est destiné qu’à préserver l’image que se font les Américains moyens des Musulmans, à savoir des monstres sanguinaires, comme le leur ont enseigné leurs maîtres propagandistes et criminels de Tel Aviv. Pour préserver la bonne image de l’Entité Sioniste».

3.1.2 Exemple 2

Message daté du 26/8/04

«…ne t’inquiètes pas des pressions américaines sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique et les américains le savent» (propos attribués à Ariel Sharon parlant à Shimon Peres à la radio israélienne Kol Israel le 3 octobre 2001)».

3.1.3 Exemple 3

Message daté du 4/10/04

[Titre] Jihad en Irak : les Mujahadeen tiennent Samarra

«Toutes ces multinationales, aux mains de sionistes français, impliqués dans le financement d’opérations terroristes sionistes dans le monde, qui financent des campagnes électorales et présidentielles pour qu’un jour elles aient un retour d’ascenceur financier de la part de la marionnette qu’elles ont fait élir… Vous pouvez observer la cacophonie du gouvernement d’occupation sioniste français de la marionnette Raffarin, divisé par les sales coups montés par sa composante sioniste, enragée de voir Yisrael finir ses jours sans rien pouvoir faire…»

3.2 Apologie du terrorisme

Exemple 4

Message daté du 10/7/04

[Titre] Exclusivité : en vidéo l’héroïque attaque à l’explosif contre les criminels sionistes à Gaza.

«Selem ahleykom,
Voici en vidéo la fameuse attaque à l’explosif qui a envoyé en enfer incha Allah des dizaines de soldats SS de l’armée nazie "tsahal".»

[...]

3.3 Appels au Djihad

Exemple 5

Message daté du 12/7/04

[Titre] A LIRE ABSOLUMENT : Dialogue avec un Shahid (Martyr)

«Ceci est un dialogue supposé avec un ‘Shahid’ (martyr), mais significatif de beaucoup de choses qui sont citées et confirmées dans le Coran et la Sunna ; concernant les grands mérites de la ‘Shahada’ (le fait d’être martyr) et les ‘Shouhadas’ (les martyrs) qui ont tout donné dans la voie d’Allah… C’est donc un dialogue imaginaire entre un ‘Shahid’ et un musulman croyant qui veut faire le djihad et se lancer dans les champs de bataille, mais qui rencontre beaucoup d’obstacles sur ce chemin…»

Exemple 6
Message daté du 4/10/04

"Le Bien n’existe que par l’épée et à l’ombre de l’épée ! Les gens ne peuvent devenir obéissants si ce n’est sous la menace de l’épée ! L’épée est la clé de la porte du Paradis."
(Ayatollah Khomeyni).

Les exemples cités ci-dessus montrent comme l’UOIF, qui déclare rejeter tout antisémitisme et refuser l’importation des conflits étrangers, enfreint ces propos sur son site Internet …

Ce Forum n’est pas un lieu de discussion «libre». En effet, il est doté d’un «modérateur», chargé de trier les messages postés sur le Forum et d’écarter ceux qui contiennent des propos illicites ou qui ne correspondent pas à l’esprit affiché par l’organisation. Or, après enquête, ce modérateur s’avère être le «Directeur de la communication» de l’UOIF, M. Boukhzer…



CONCLUSION

La présente étude montre que l’UOIF, contrairement à ce qu’elle affirme officiellement sur son site Internet, n’est pas une association à vocation culturelle, qui favorise l’intégration des musulmans en France… C’est une organisation politique islamiste, liée aux Frères musulmans et au cheikh Qaradawi, idéologue qui a légitimé les bombes humaines.

Non seulement l’UOIF n’encourage pas l’intégration des musulmans de France, mais elle encourage en réalité la transformation des populations musulmanes en vivier pour les mouvements islamistes les plus radicaux. En parrainant le financement du Hamas par le CBSP, qu’elle accueille à son congrès annuel du Bourget, l’UOIF participe directement au soutien logistique du terrorisme.

La publication d’appels au Djihad et de messages anti-juifs sur le propre site Internet de l’UOIF montre le vrai visage de cette organisation, qui - derrière son masque officiel - incite les musulmans de France à devenir des soldats du Djihad international.

En Bref, l’UOIF est une menace à l’encontre du bien-être des musulmans, des relations intercommunautaires, des valeurs de la République et de l’intérêt national français pour la poursuite d’une paix équilibré au Moyen Orient.



CENTRE SIMON WIESENTHAL EUROPE

Association à but non-lucratif loi du 1er juillet 1901
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[Document repris, après corrections et mise en page, de Beself, bulletin d’information diffusé par le site moise.sefarad.org/belsef.php/id/1071/ Sefarad de Moïse Rahamani.]

© Centre Simon Wiesenthal

Mis en ligne le 28 février 2005 sur le site http://www.upjf.org/.

 

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